Freddy's Nightmares
Les Cauchemars de Freddy
L'effroyable Freddy Krueger raconte à chaque épisode les histoires terrifiantes des habitants de Elm Street.
| Terminée | US | 60 minutes |
| Mystere, Science-Fiction & Fantastique | Syndication, | 1988 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
1.07 -
La Sœur
Sister's Keeper
In this follow-up to ""No More Mr. Nice Guy"", Freddy continues to stalk the last remaining Elm Street children by going after the Blocker twins.
Diffusion originale : 20 novembre 1988
Diffusion française :
20 novembre 1988
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :

Ma madeleine de Proust.
Alors oui, je vois les défauts car ils sont criants et j'ai parfaitement conscience du niveau qualitatif hyper bas de cet épisode et de la série tout entière. Mais ce "Sister's Keeper" me renvoi à une ancienne époque, celle où j'étais à l'acmé de mon adoration envers Freddy Krueger, moi futur ado qui entrait dans une vie qui paraissait facile et pleine de promesses. Et cet épisode me rappelle, plus que les autres, ces instants d'insouciance.
J'ai replongé donc dans le passé en suivant cette histoire de deux sœurs jumelles, dont l'une est hantée par Freddy, j'ai gouté les moments où le récit nous faisait perdre pied, jouant astucieusement avec les personnalités des frangines, un peu à la Twilight Zone et je trouve toujours étonnement classe les éclairages fluo qui abreuvent les scènes de rêves, ces lumières roses ou vertes de mauvais goût me fascinent réellement, ou lorsqu'on éclaire juste que les yeux du croquemitaine, plongeant le reste de son visage dans l'ombre. C'est moche en vrai, mais je trouve que ça rend bien. Et même les maladresses de cet épisode, son esthétique téléfilm cheap, le look "plus année 80/90 tu meurs" des personnages, les protagonistes mal dessinés (cf le copain gros beauf de Lisa), les trous dans le scénario (ce même personnage et le mec amoureux de Merit qui disparaissent sans explication à mi-parcours) ou son rythme qui boite, tous cela n'entache pas le plaisir régressif de voir Freddy jouer de la air-guitare (même si ce moment flirte avec le ridicule) ou allonger indéfiniment son bras (avec au passage, les fils nylons qui servent à l'effet spécial qui se reflètent à la lumière, dévoilant l'astuce). Enfin, il y a ce dénouement, toujours aussi délicieusement cruel.
Bref dans les années 90, j'étais fan absolu de Freddy et cet épisode m'a refait revivre le temps de 50 minutes cette passion dévorante.